You are currently viewing Est-ce mon problème ou pas ? Préoccupations vaines ou réelle sphère d’influence ?

Est-ce mon problème ou pas ? Préoccupations vaines ou réelle sphère d’influence ?

Pour écouter l’article, c’est ici –> Audio-Blog-Mon-problème-ou-pas

 

Je redécouvre cet article, publié sur mon blog le 20 août 2014. Je l’avais complètement oublié.

D’un côté, je me suis levée ce matin en me disant que j’aimerais bien écrire un article à publier sur mon blog (ça fait longtemps que je n’ai pas partagé quelque idée avec vous et cette envie de rédaction me taraude depuis un moment) ; de l’autre je suis déjà très occupée par la conception d’une formation (« Comment atteindre vos objectifs… même quand vous avez des problèmes »), alors je ne vois pas comment je pourrais me consacrer à la rédaction d’un tel article. Manque de temps, manque de disponibilité intellectuelle, risque de me disperser…

Je vais quand même voir du côté admin de mon blog, dans cette partie « articles : brouillons » où dorment ces morceaux d’idées couchées sur papier – des débuts d’inspiration non aboutie. Je pars à la recherche de l’idée lumineuse et inspirante qui me permettrait de publier dès aujourd’hui, sans avoir cette sensation culpabilisante de me disperser en prenant trop de temps à le rédiger. Et je « tombe » sur cet article que vous allez (re)lire !

Je le relis avec attention et je me le réapproprie : oui je le trouve (toujours) aussi pertinent. Il est publiable en l’état. Je suis satisfaite d’atteindre ce premier objectif du jour : publier quelque chose aujourd’hui.
Et il rejoint, de surcroît, parfaitement le propos de la formation que je conçois (ouf, je ne me dédie pas, je ne me renie pas non plus). Comme si, avoir suivi mon envie – mon intuition -, me confortait dans l’idée de finaliser cette formation, d’aller jusqu’au bout de mon objectif…

Nous avons souvent le plus besoin d’apprendre ce que nous prônons nous-mêmes… A l’image du cordonnier qui est le plus mal chaussé. Je vais donc aller jusqu’au bout de mon objectif : finaliser et diffuser cette formation dont le propos me concerne en premier chef. Je vais tâcher de devenir exemplaire en atteignant mes propres objectifs 🙂

En attendant sa mise en ligne, je vous invite à (re)découvrir cet article, en préambule – finalement – de la formation qui ira beaucoup plus loin dans les idées développées ci-dessous.

[pour ceux qui veulent en savoir davantage sur la formation : « Comment atteindre vos objectifs… même quand vous avez des problèmes » : contactez-moi via la fiche contact de mon site/blog]

 

 

Des pensées utiles ou parasites ?

Être proactif Vaches frontaleAlors que je regarde des vidéos de formation et que je prends des notes (je suis donc concentrée, normalement), j’ai des pensées soucieuses en arrière-plan qui n’arrêtent pas de m’importuner et finissent par me déconcentrer quelque peu. C’est pénible. Ce ne sont pas tant les pensées qui me dérangent (leur effleurement reste superficiel et ne m’empêche pas de poursuivre le visionnage des tutoriels) que les problèmes qu’elles recouvrent et qu’il va falloir que je règle une bonne fois pour toute. Ou pas.

Car, tant que ces pensées parasites me harcèlent, telles des mouches excitées par une bouse de vache (je vis à la campagne), je n’avance pas, ou pas assez vite à mon gré dans des projets qui me tiennent à cœur. Je perds une énergie précieuse en de vaines préoccupations qui ne me font pas progresser. Quoique… Faire face et trouver des solutions à ces problèmes constitue aussi une piste de développement personnel, mais bon, ce n’est pas celle que j’ai envie de privilégier. Et ce n’est surtout pas celle qui me fait vibrer !

 

Des pensées placées au mauvais endroit

Alors que je visionne un tutoriel, disais-je, une prise de conscience me percute – paf – : je réalise que je ne place pas mes pensées au bon endroit. Je n’ai pas les « bonnes pensées pour moi ». Je ne pense pas à ce que je devrais penser. Ce ne sont pas celles qui me font du bien.

Je suis en train de prendre conscience que je mets mon énergie psychique dans les  mauvais « combats ». Je me torture les méninges, je rumine, je m’énerve à tel point que, pour me libérer de l’anxiété que cela finit par générer, je me mets à pratiquer quelques routines d’E.F.T. (voir le texte La peur, encore elle mais plus pour longtemps…). Après plusieurs rondes d’E.F.T., je me sens plus calme émotionnellement. 

Je me penche alors sur ces pensées parasites qui pompent mon énergie et je me pose la question : à quoi me sert-il d’avoir de telles pensées ? Et puis-je m’en libérer une bonne fois pour toute ?!

Être proactif Energie Combat catchCar, en plus de ne pas être orientée vers ce qui me fait du bien (imaginez des problèmes récurrents avec le RSI « réfractaire » à entendre et régler ma situation ; prise de tête avec un deuxième avocat, tout aussi inconséquent que le premier et donc un problème latent toujours pas réglé ; absence de syndic dans ma copropriété depuis plusieurs mois mais dont l’ensemble des copropriétaires se moquent ; déception suite à la défection de quelques personnes que je croyais sûres et sur qui je comptais effectivement ; inquiétudes au sujet d’un ami cher en train de se noyer dans l’alcool ; etc.), je me rends compte que je tourne en boucle sur des situations problématiques alors que la vraie vie – la mienne ! – s’écoule en dehors de moi.

 

Des pensées qui voudraient bien tout contrôler

Tout en réfléchissant aux actions à effectuer pour régler ce qui me préoccupe (courrier à rédiger, me déplacer, me faire entendre un peu plus fort, ne rien faire…), j’ai un insight (« mais c’est bien sûr ! »). Je vois soudain – et je comprends – que je suis en train de perdre mon temps sur de vaines situations sur lesquelles je n’ai pas de prise directe. Ou pas complètement.

En fait, j’aimerais être dans le « tout contrôle » alors que la plupart de ces situations échappent justement à mon contrôle. En effet, j’ai déjà effectué les actions qui me semblaient justes (j’ai écrit le courrier qui revendique mes droits, expliqué ma position non négociable, informé sur une situation qui risque de devenir problématique si rien n’est fait, réexpliqué aux « amis » pourquoi c’était important pour moi qu’ils lèvent le petit doigt…), dès lors il ne me reste plus qu’à lâcher prise.

Or, je suis du genre à m’accrocher à une situation jusqu’à sa complète résolution. Bref, à enfoncer des portes pour aller plus vite – impatiente que je suis par nature – plutôt que d’attendre qu’elles s’ouvrent d’elles-mêmes. Je devrais plutôt prendre sur moi, me « décrocher des situations » et laisser du temps au temps.

Je devrais aussi faire une distinction entre le réalisable et l’inaccessible, cesser de m’investir dans ce qui ne demande pas – ou plus – mon attention, et rassembler mon énergie sur des objectifs qui la requièrent.

Vous me direz que, quand même, ces situations doivent bien être réglées. Oui, certes, elles doivent être solutionnées mais pourquoi par moi ? Pourquoi est-ce que je me charge de situations qui ne sont pas totalement – voire pas du tout – sous mon contrôle ? Je ne peux rien contre l’Institution RSI ; je ne peux pas faire grand-chose face à un avocat pontifiant et arrogant ; encore moins exiger l’aide amicale de personnes qui me la refusent ; quant à tenter de sortir quelqu’un de son alcoolo-dépendance…

 

Des pensées à réorienter au bon endroit

être proactif Art martial en coupleAlors à quoi bon consacrer de l’énergie psychique à ces vains « combats » ? Pour quelle raison me « prendre la tête » avec ces situations qui échappent à mon contrôle ? Je ne peux agir que sur ce qui est en mon pouvoir, je ne peux espérer faire évoluer une situation que si j’ai une réelle influence sur elle. Si ce n’est pas le cas – ou si j’ai déjà fait ce que je devais faire -, autant lâcher prise et passer à autre chose. Autant diriger mes pensées sur des projets qui me tiennent à cœur et passer aux actions qui vont dans le sens de mes objectifs.

Vous pourrez alors me rétorquer que, même si je n’ai pas une influence directe sur ces situations, je risque néanmoins d’en subir quelques conséquences (et c’est bien pour cela que ces situations me préoccupent).
Je dois donc prendre mes responsabilités quand elles interagissent sur ma vie – uniquement les responsabilités qui m’incombent -, et laisser à autrui ce qui lui revient de droit ou de fait.
Autrement dit, si je dois subir à un moment donné les conséquences d’une situation désagréable, même a priori hors de mon contrôle, j’agis. Si je ne risque aucune conséquence, alors je m’en détache. Et ce d’autant plus facilement que ce n’est pas mon problème comme le dit si bien le sens commun.

Faire place nette en séparant ce qui dépend de moi de ce qui, échappant à mon contrôle, doit être abandonné sans regrets. Je dois pour ce faire adopter plusieurs attitudes et comportements :
♣ Différencier ce qui est passé ou hors d’atteinte de ce qui est possible et constructif pour moi.
♣ Cesser de me tourmenter, et me tourner vers ce qui me fait du bien.
♣ Orienter mon attention grâce à l’écoute de ma boussole interne qui me donne la bonne direction, le bon sens à suivre.
♣ Lâcher prise, et générer ainsi une situation de détente intérieure, où mes tensions se libèrent.
♣ Et favoriser le retour à un équilibre interne cohérent.
Je suis de nouveau bien avec moi-même.

Et la même interrogation sous diverses formes me traverse l’esprit :
♥ Qu’est-ce qui me ferait du bien ?
♥ Qu’est-ce qui nourrirait mon âme et ma joie de vivre ?
♥ Dans quoi ai-je envie de mettre mon énergie ?
… et la réponse est immédiate : ce sont mes projets-à-moi et non les problèmes des autres !

[Et c’est ce que je fais en vous écrivant : j’aime écrire, partager avec vous. Telle que vous me voyez – ou que vous me devinez -, j’ai laissé tomber ce sur quoi je n’ai aucun contrôle]

Bref, je décide de tourner mon attention vers moi – à ne pas confondre avec « devenir ego-centré » (voir le texte à ce sujet : « Êtes-vous ego-centré ou exo-centré ? Firmament ou espace ?« )

Je me remets au centre de ma vie, au cœur de ma sphère d’influence. Et Je rends « à César ce qui est à César ».

 

Et vous, vous occupez-vous de vos problèmes ou pas ?

Où orientez-vous vos pensées ?

Où mettez-vous votre énergie psychique ?

((Tiens donc ? Votre bien-être est-il de ma responsabilité ? Est-il de mon ressort de me préoccuper de votre quiétude ? Non, je ne suis pas « responsable » de votre sérénité. Oui, je risque néanmoins de voir rejaillir les conséquences de votre mal-être sur la Communauté humaine, donc indirectement sur moi, tels les battements d’ailes du papillon…))

Nous sommes tous interconnectés, alors je persiste à vous poser ces questions :
Et pour vous, comment ça va de ce côté-là ? Comment gérez-vous vos « problèmes », vos préoccupations ?
Comment gérez-vous les multiples pensées qui vous traversent l’esprit et pompent votre énergie psychique à votre insu ?

 

Exercez-vous trois minutes :

  1. – Regardez, considérez vos pensées préoccupantes, toutes celles qui vous occupent l’esprit ;
  2. – Notez-les toutes sur une feuille de papier pour les visualiser. Je vous suggère de faire cette liste sur plusieurs jours : dès qu’une pensée arrive, vous la notez ;
  3. – Barrez celles qui ne dépendent pas de vous, éliminez celles qui ne sont pas sous votre contrôle ;Être proactif Buddha tête-001
  4. – Observez celles que vous conservez. Et envisagez sérieusement si elles sont vraiment de votre ressort, si elles sont vraiment sous votre contrôle :
    Si oui, agissez pour sortir de ce cercle de préoccupations usant ;
    Si non, prenez une grande bouffée d’oxygène, lâchez-prise, déléguez, osez vous en détacher ;
  5. – Détachez-vous des pensées qui ne sont pas de votre ressort. Le monde ne va s’arrêter de tourner parce que vous n’y pensez plus !
  6. – Vous arriverez d’autant mieux à vous détacher de ces pensées – hors de votre contrôle – que vous orienterez votre énergie psychique sur vos solutions, celles qui concernent vos « problèmes » et contribuent à l’avancement de vos projets. Autrement dit, plus vous vous concentrez sur vos objectifs, moins vous êtes disponible pour vous occupez des problèmes des autres.

Dès que vous aurez laissé filer ce qui ne vous regarde pas, vous allez vous sentir allégé-e et retrouver de l’énergie en vous et pour vous-même. Vous allez retrouver de l’allant pour progresser. Ou ressentir un grand vide… Parce que vous vous êtes perdu-e en route à force de vous focaliser sur les problèmes des autres.  (retrouver vos envies demandera alors du temps)

Pour l’heure, recentrez-vous sur vous-même. Si si.
Autorisez-vous à vous occuper de vous. Accordez-vous toute votre attention.

Rappelez-vous : 

♥ Vous êtes l’homme ou la femme de votre vie.

Vous êtes la personne la plus importante de votre vie.

Alors remettez-vous au cœur de votre sphère d’influence.

 

En développant vos talents, et en les offrant au monde, vous êtes fidèle à vous-même et bien dans votre vie 🙂

 

Je vous souhaite le meilleur :-)

Être proactif Nathalie Decottegnie Portrait blog1Nathalie Decottégnie

Experte ès Proactivité

Consultante, Pédagogue,
Conférencière, Auteure

 

Ouvrage : « A Quoi  pense  une Professionnelle de la Formation en train d’animer un Stage ?«
Roman : « toi ou la vraie vie »

 

[pour ceux qui veulent en savoir davantage sur la formation : « Comment atteindre vos objectifs… même quand vous avez des problèmes » : contactez-moi via la fiche contact de mon site/blog]

 

Pour écouter l’article, c’est ici –> Audio-Blog-Mon-problème-ou-pas

Cet article a 3 commentaires

  1. Marco

    Bonjour, très bien rédigé merci Nathalie! Pour être succinct je fonctionne en pro comme dans ma vie tjrs recentré les idées,les besoins, les objectifs pour ne pas gaspiller mon énergie, de faire les choses,les affaires avec mon ressenti (aller chez un client pour une affaire à un moment choisi que je sens propice) et la, je fais mes affaires car le client et moi sommes en phase. Dans ce fonctionnement c’est la hiérarchie qui coince mais les resultats sont la, je passe pour un décalé, je ne rentre pas dans le moule de la société et d’une société ou entreprise qui veut provoquer les événements avec grande perte d énergie, alors qu’une approche rationnelle est plus éfficace!
    On peu en débattre si je suis pas assez clair! Bonne journée.

    1. Nathalie

      Bonjour Marco,

      Merci de votre commentaire que j’apprécie beaucoup, tant sur la forme (vous avez pris le temps de l’écrire) que sur le fond.

      Merci de témoigner de votre efficacité par des moyens qui vous sont propres et qui ne sont pas toujours compris d’autrui, soit parce que l’Autre ne s’y autorise pas et fait « comme tout le monde » (sans écouter son ressenti), soit parce que son rythme à lui est en décalage par rapport au vôtre.

      Alors si décalage de rythme il y a, comment gérer les temps sociaux (en temps compté avec la montre) ? Je dirais que les gens en décalage entre eux ne sont sans doute pas censés se rencontrer « naturellement » et, la nature étant bien faite, autant vivre en harmonie avec ceux qui sont dans notre tempo.

      Donc merci de vous témoigner du respect de vos rythmes, d’écouter votre ressenti – au risque de déplaire -, car il faut du courage pour ne pas faire « comme tout le monde ». Il faut du courage pour être soi.

      Excellente journée à vous !

      Nathalie

      1. Marco

        Merci Nathalie pour cette réponse qui « sonne juste » je n en doutais pas parce que vous detenez des valeurs, des qualités qui vous permettent l’analyse, la comprehension juste.

        Bonne journée

        Marco

Laisser un commentaire