« Qu’est-ce que la vie peut faire pour moi ? »

Oui, qu’est-ce que la vie peut faire pour moi, parce que… y’en a marre de cette vie de m… !

Alors je demande à la vie de faire quelque chose pour moi.

J’ai surtout demandé – en mon for intérieur – à accéder à ma puissance intérieure parce que, démunie dans la vraie vie, j’avais la conviction d’avoir la force intérieure pour aller de l’avant mais je ne savais pas comment l’utiliser, ni sous quelle forme. J’avais l’intuition que la force est en moi sans en posséder pour autant le mode d’emploi pour y accéder.

Donc j’ai demandé.

Je n’ai pas demandé le Reiki précisément. Pourtant j’aurais pu. Faire appel au reiki, à cette énergie universelle de vie… C’est exactement de cela dont j’avais besoin !

Je ne savais pas ce que c’était à l’époque. Je n’avais jamais entendu parler du Reiki. Tout au plus le mot Reiki m’était-il familier. Comme les mots shiatsu, qi gong, aïkido, auxquels je ne m’intéressais pas, associant leurs consonances aux arts martiaux. Bref, c’était flou et peu parlant alors pourquoi aller chercher un truc – le reiki en l’occurrence – que j’ignore ?

 

J’ai demandé et j’ai reçu

Le jour où j’ai demandé, j’étais dans un avion. Je partais en solo et j’avais peur. Non pas de l’avion ou d’être seule ; je ressentais une terrible angoisse. J’étais en pleine détresse intérieure (ça ne se voyait pas). Je me sentais profondément triste – bien que ces vacances prises à l’impromptu me réjouissaient en soi – et j’avais envie de pleurer. Pourtant j’étais fière de moi, de m’être décidée aussi vite à partir en solo, un an après la séparation d’avec le père de mes enfants. Je me sentais seule et triste. Terriblement.

Ce jour-là, dans l’avions qui m’emmenait en Turquie, j’ai fait une demande, une prière. Je ne crois pas en Dieu, du moins pas en ce dieu de religion. Je suis sensible aux signes de « chance » sans savoir que ce sont mes intentions qui sont à l’œuvre. A l’époque, je ne croyais ni en Dieu, ni dans les anges, ni au hasard d’ailleurs. Mais ce jour-là, dans cet avion-là, désemparée, vulnérable, j’avais besoin d’aide. Pas de celle des hôtesses de l’air ni de mes voisins de siège. Mon angoisse abyssale requérait une aide beaucoup plus puissante. Mon mal était profond – puissant à me mettre K.O. Hors jeu, hors de ma vie que je ne maîtrisais pas.

 

Je ne voulais plus subir, je voulais être autonome

Oui, je voulais être autonome. Je ne voulais plus subir mes états émotionnels qui m’empêchaient d’être moi-même. Je savais et je sentais que j’avais beaucoup de possibilités, et j’avais aussi beaucoup d’envies et de rêves. J’étais séparée depuis un an de mon conjoint et j’avais envie d’être heureuse. De me rendre heureuse. De ne plus dépendre de quiconque – ni même d’attendre après le prochain homme de ma vie – pour être heureuse.

Mais cette angoisse permanente dès que je franchissais mes limites me rendait impuissante. Je voulais être capable d’être autonome parce que j’en avais marre (c’était rien de le dire) d’avoir peur de tout, tout le temps, et sans raison objective. J’en avais assez de souffrir mille maux chaque fois que j’avais des idées géniales à concrétiser et que la peur au ventre me clouait sur place.

 

Ce jour-là, j’ai dit « stooop ! »

Ce jour-là – cette nuit-là – un désir me tenait éveillée : je rêvais d’aller voir la mer. Et je devais me décider vite car mes enfants allaient bientôt rentrer de leurs vacances avec leur père (garde alternée oblige). Je me suis donc relevée dans le noir et me suis dirigée vers mon bureau où trônait mon ordinateur.

Je ne me suis pas laissée arrêter par ces émotions négatives, ni par ce mental-ego qui hurle ses arguments pour me tenir dans sa zone de confort. Je suis allée sur Internet, j’ai cherché une destination de vacances au bord de la mer, les pieds dans l’eau. Je savais que si je ne profitais pas de cette période estivale et de l’absence de mes enfants, j’allais rater l’opportunité d’aller me reposer, me baigner, me chauffer au soleil, humer l’air iodé, me ressourcer. Si je ratais la mer cette année-là, j’allais être en manque les douze prochains mois. Donc j’ai pris ce billet aller-retour que j’ai payé sur le champ en ligne. Et je suis allée me recouchée en me réjouissant de mon audace. J’ai agit de nuit, sans doute dans un état second. Mais lorsque je me suis recouchée, je me suis rendormie en paix avec moi-même.

Mais une fois dans cet avion, toujours fière d’avoir pris cette décision, une autre émotion profonde m’a submergée. Je n’avais aucun doute sur le bien-fondé de ma démarche, je savais que j’allais voir la mer et m’en réjouissais. Mais je doutais de moi, de ma personne.  L’angoisse et/ou une tristesse profonde m’envahissaient et je ne savais pas pourquoi.

 

Je ne prie pas, je demande

Ce jour-là, dans l’avion, je ne cherche plus à comprendre « Pourquoi je suis dans cet état-là » (comme à mon habitude) mais « Comment dépasser cette angoisse ». Comment ne plus subir cette impuissance à être sereine et heureuse.

Je ne prie pas, je demande. (Je devais sans doute avoir lu peu de temps avant : « Demandez et vous recevrez » de Pierre Morency). (Je ne savais pas à l’époque que c’était une phrase de la Bible. Pas éduquée religieusement).

Donc je demande in petto à avoir accès à mes ressources intérieures. Je suis en effet convaincue que nous avons toutes les ressources en nous pour gérer notre vie. J’ai la croyance très forte – et c’est tant mieux – que nous pouvons gérer nos problèmes nous-mêmes, et leur apporter une solution en toute autonomie. Donc je veux (traduire « I demand » – j’exige en anglais) avoir accès à mes ressources intérieures ! (Vous sentez cette pointe de colère, cette révolte intérieure dans cet avion ?)

Je formule donc cette demande dans l’avion à l’allée puis je l’oublie. L’avion atterrit en Turquie et je rejoins un car, qui doit m’emmener à un petit port,  qui doit me conduire à un bateau de croisière de dix personnes max, qui va voguer sur les flots pendant sept jours. Vous comprenez pourquoi je me réjouissais de ces vacances : me laisser porter par des eaux turquoises sombres et transparentes pendant une semaine, entre ciel et océan, avec un minimum de touristes (nous sommes quand même en plein mois d’août, pas gagné les vacances tranquilles en cette période).

 

Mais les vacances paraissent mal embarquées

Sur ce bateau, je fais une intoxication alimentaire. Un touriste hollandais propose de me faire un soin reiki. Quézaco ? Il est prévenant et  plein d’attention. Il me rassure, j’accepte le soin. Je m’allonge sur le pont et il procède au soin.

Je me sens tellement mieux lorsque je me relève que j’en reste bluffée. Il « harmonise » aussi ma nourriture les deux-trois jours qui suivent pour parer à toutes nouvelles intox.

Le reiki fait alors partie des discussions suivantes avec la dizaine de touristes que nous sommes. Nous échangeons en anglais (cinq nationalités différentes) et je découvre que Lenny – c’est le nom de mon soigneur – est maître reiki, et que Dominique – une autre touriste – est praticienne niveau deux, et qu’un troisième, un Chinois, est praticien lui aussi. Waouh !

Comme je ne crois pas au hasard, sitôt rentrée en France, je creuse le sujet.

 

Demandez et vous recevrez

A l’époque – nous sommes en 2004 – les informations sur le reiki ne couraient pas les rues. Il fallait vraiment fouiller, creuser pour trouver un début de bribe d’informations sur le sujet. Je poursuis donc ma quête, je lis beaucoup sur le Reiki, et je décide d’être initiée. Je pars donc à la recherche d’un Enseignant Reiki pour m’initier au premier degré.

Lorsque l’élève est prêt, le maître arrive.

J’ai trouvé le Maître-Enseignant Reiki, il m’a initiée. Et j’ai découvert l’accès à toutes mes ressources intérieures !

Je ressens une grande liberté intérieure. C’est tellement nouveau pour moi !

C’est donc en août et en septembre 2004 que j’ai passé les deux premiers niveaux, comme une évidence, comme une urgence aussi.

J’ai ensuite pratiqué sur moi tous les jours, des auto-traitements. Gros-gros nettoyage émotionnel et spirituel qui a duré trois ans, de 2004 à 2007. Et oui, le reiki remet d’équerre tout ce qui n’est pas droit, et je venais de loin.

J’en ai fait bénéficier bien sûr toutes les personnes autour de moi. Dès qu’une personne exprimait un bobo quelconque, je lui proposais un soin, qu’elle était libre d’accepter ou pas. La plupart acquiesçait.

L’année suivante, j’ai pris l’avion – sans angoisse et sans tristesse – pour des vacances au Maroc. J’y ai soigné l’esthéticienne – avec le Reiki vous l’aurez compris -, le jardinier de l’hôtel, des touristes voisins de table, des commerçants de souk… Toute personne qui se plaignait d’un mal quelconque – hop ! j’avais le réflexe reiki !

J’ai ensuite délaissé le reiki. A quel moment cela s’est-il produit ? Je ne saurais le dire. Pourquoi l’ai-je mis de côté ? Sans doute parce que j’allais mieux.

J’allais bien. Je ne ressentais plus la nécessité de pratiquer… J’ai oublié le reiki.

 

« Qu’est-ce que je peux faire pour la vie ? »

Je dois changer de paradigme

Cela faisait plusieurs mois que je n’étais pas bien avec moi-même, que je ressentais cette sensation de perdre mon temps, de ne plus avancer. C’est alors qu’une phrase d’Einstein s’est rappelée à moi :

On ne peut pas résoudre un problème avec le même état d’esprit [le niveau de conscience] que celui qui l’a engendré.
Albert Einstein

Donc si je veux réaliser quelque chose et que je n’y arrive pas, c’est que je m’y prends mal. Et si je veux atteindre mes objectifs ambitieux – de ceux qui vont changer ma vie – je dois moi-même changer en profondeur… ma façon de penser, de réfléchir, d’analyser, de voir les choses, de faire, d’agir. Je connaissais cette citation d’Einstein mais je ne l’avais pas intégrée…

Alors j’ai pris la décision de changer. Me changer. Changer ma façon de réfléchir (visiblement ma façon de penser est stérile puisque je n’avance pas), ma façon d’aimer (ma vie amoureuse stagne – et à l’heure où je relis ce texte, il est parti), ma façon de vivre (j’ai des rêves, où sont-ils ?)

 

Je ne demande plus, je me mets au service de

Comme je suis lasse de chercher des réponses qui me fuient, comme je suis lasse de ces routines qui m’étouffent, de ces encerclements intérieurs dont je ne vois pas la sortie, je cesse de chercher des réponses. En fait, je suis fatiguée de moi-même. Je suis fatiguée d’être moi. Alors je ne demande plus rien. Je suis lasse et sans énergie. Je dis « OK je lâche prise, faites de moi ce que vous voulez… » en m’adressant au ciel, aux anges, à l’univers, à toute source transcendante. Mais étonnamment je ne pensais plus au Reiki.

De guerre lasse avec moi-même, j’ai déposé les armes et j’ai dit encore « OK, faites de moi ce que vous voulez, je me mets au service de la vie ». J’étais sincère cette fois-ci. Cette intention était profonde et longuement réfléchie.

 

Lâcher prise, faire le vide en soi, ne plus désirer contrôler

Pour faire de la place aux réponses intuitives, aux inspirations, je me suis abstenue des tentations de « vouloir faire ». Puisque j’avais décidé de faire confiance à la vie, j’ai lâché prise. J’ai décidé de ne plus faire « parce qu’il faut faire ». J’en suis même venue à ne plus rien faire du tout… Sauf à faire un gros travail sur soi pour ne pas chercher à se justifier à ses propres yeux. A gérer sa culpabilité aussi.

Un gros travail sur soi déjà bien entamé (depuis des années), qui a finalement abouti de signes en signes… A faire le silence en soi, cette voix intérieure finit par se faire entendre. Comme une inspiration à faire quelque chose – qui me fait du bien -, et qui crée en soi une spirale vertueuse. Je prends donc les choses et les idées comme elles viennent puisque je commence à revivre.

J’ai donc pris les choses comme elles venaient en me réjouissant des bonnes choses en question. Je n’ai plus rien forcé. Et je n’ai plus ressenti le besoin – pressant de la culpabilité – de les forcer à accélérer le processus. Surtout, j’avais conscience qu’il se passait quelque chose d’important. J’avais exprimé cette intention de me mettre au service de et je ne cessais d’y penser pour vivre en conscience et rester ouverte aux signes et autres synchronicités. Je ressentais cette intention comme une sorte d’obligation spirituelle (plus que morale) à respecter cet engagement vis-à-vis de la vie, l’univers. J’ai donc suivi mon cœur et fait ce que je ressentais comme juste. Je me suis insérée dans le flux vital.

 

« Allô la vie ? » – La magie peut opérer

Une petite action en amenant une autre, sans plus rien demander, sans rien désirer, sans rien forcer, en agissant avec plaisir : c’est le reiki qui est revenu à moi !

Il est revenu en douceur et avec une telle évidence que je me suis dis « Ah mais c’est bien sûr ! Mais comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ?! »

Ensuite, tout s’est enchaîné :

  • J’ai trouvé très facilement – et à dix minutes de chez moi ! – un maître reiki, avec qui j’ai revu les fondamentaux des deux premiers niveaux ;
  • J’ai repris une pratique quotidienne (nettoyage des chakras, auto-traitement, etc.) ;
  • J’ai retrouvé le réflexe de soigner toute personne qui se plaint de bobos – et pas des moindres (maladie de lyme, burnout, dépression) ;
  • Et les receveurs, tellement soulagés, m’ont déclaré être prêts à payer mes services.

De mon côté, je ressentais l’appel de passer maître reiki (ce dont j’avais peur en 2004. Je découvrais cette énergie à l’époque et ne comprenais pas ce qui me traversait en tant que canal reiki). Prête pour passer la maîtrise : devenir maître de soi et de toutes ses énergies en moi. Prête à me mettre au service de. Des autres. De moi-même (lors d’un soin reiki, ou lors de mes méditations reiki, je me sens complètement alignée avec qui je suis vraiment).

De recherche en lectures, de réflexions en méditations, j’ai eu la nette conscience – et l’évidence – que les énergies dont je parle en Proactivité sont les mêmes, exactement les mêmes (à des niveaux vibratoires différents) que le reiki. Ces énergies sont le reiki, font partie intégrantes du reiki, cette énergie universelle qui nous maintient en vie, nous fait vibrer, nous connecte ensemble et à l’univers. Mais oui, mais c’est bien sûr !

 

Testez et vous verrez

Je vous invite à tester un soin reiki : même à distance ça marche ! (c’est l’énergie universelle alors forcément « ça marche »)

Et pour les sceptiques, allez voir les témoignages de receveurs à distance : ce sont eux qui en parlent le mieux.

Si vous voulez en savoir davantage sur le reiki, contactez-moi par mail : nathalie.reiki@orange.fr

Je suis à votre service.

 

Je vous souhaite le meilleur,

Natha nathalie Decottégnie, la proactivité en action lie Decottégnie,

Référente de la Proactivité
Maître-Praticienne Reiki depuis 2004
Consultante en Développement personnel et professionnel

Être Proactif - par Nathalie Decottegnie

 

www.etreproactif.com/reiki

 

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