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« Être « où » ne pas être, c’est peut-être aussi la question » Jacques Prévert

Création d'Adam détail Dans la veine de l’article paru sur ce blog « Être ou ne pas être : telle est la question » de W. Shakespeare dans son Hamlet (1601), voici un poème que j’expose à votre sagacité.

Il s’agit de la même question (intrigante) posée par l’un de nos contemporains avec facétie dans son poème : L’Accent grave (1949) tiré de son ouvrage PAROLESJacques Prévert (poète, scénariste français, 1900-1977), Gallimard 1949, folio 1994.

 

L’ACCENT GRAVE

Le professeur
Élève Hamlet!

L’élève Hamlet
(sursautant)

… Hein… Quoi… Pardon…. Qu’est-ce qui se passe… Qu’est-ce qu’il y a… Qu’est-ce que c’est ?…

Le professeur
(mécontent)

Vous ne pouvez pas répondre « présent » comme tout le monde ? Pas possible, vous êtes encore dans les nuages.

L’élève Hamlet
Être ou ne pas être dans les nuages !

Le professeur
Suffit. Pas tant de manières. Et conjuguez-moi le verbe être, comme tout le monde, c’est tout ce que je vous demande.

L’élève Hamlet
To be…

Le professeur
En Français, s’il vous plaît, comme tout le monde.

L’élève Hamlet
Bien, monsieur.
(Il conjugue : )

Je suis ou je ne suis pas
Tu es ou tu n’es pas
Il est ou il n’est pas
Nous sommes ou nous ne sommes pas…

Le professeur
(excessivement mécontent)
Mais c’est vous qui n’y êtes pas, mon pauvre ami !

L’élève Hamlet
C’est exact, monsieur le professeur,
Je suis « où » je ne suis pas
Et, dans le fond, hein, à la réflexion,
Être « où » ne pas être
C’est peut-être aussi la question.

Voilà, c’est tout.

That’s all guy.

Je vous souhaite le meilleur 🙂

Nathalie Portrait blog1Nathalie Decottégnie

Experte ès Proactivité

Site / blog : www.etreproactif.com

 

La publication a un commentaire

  1. CHAUMERON

    On a parfois envie d’être invisible, de disparaitre « des écrans » pour des moments à soi, sans partage avec les autres; aussi pour se faire oublier un temps et cacher sa peine, son désespoir, ses complexes; et puis on croise un regard bienveillant, un mot réconfortant ou un sourire encourageant et tout s’anime de nouveau : moi, toi, la vie…

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