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La définition de Être proactif va changer à la suite d’un rêve…

Comme l’annonce le titre de cet article :

La définition de Être proactif va changer à la suite d’un rêve…

J’ai fait un rêve nocturne qui m’a marquée

Je l’ai ressassé les premières heures du jour. Comme il ne me lâchait pas, je l’ai couché sur papier pour m’en débarrasser. Mais, curieuse, j’ai consulté un livre sur les symboles pour comprendre. Et j’ai compris quelques petites choses dont je vous fais part maintenant.

Accrochez-vous : plongée dans mon inconscient. Je ne vais vous raconter que la partie qui a fait surgir cet Eurêka.

(…) « … Je suis chez quelqu’un, un genre d’hébergement pour touriste, et je décide de sortir prendre l’air. Je dois fermer une porte à clé derrière moi avant de partir. Il s’agit d’une grande porte coulissant à l’horizontale. Je dois la tirer de gauche à droite jusqu’à ce que le pêne de la serrure s’engage dans la gâche dans le mur de droite. J’ai un trousseau de clés. Or, je n’y arrive pas, je ne vois pas comment verrouiller la porte. Je tire plus à fond la porte coulissante pour la ramener plus proche du mur opposé où se trouverait la gâche de la serrure, mais je ne trouve toujours rien. Et je deviens pressée de partir parce que je vais rejoindre des gens qui partent à une foire. Alors je réouvre en grand cette porte en la coulissant au milieu comme s’il s’agissait de deux ventaux qui s’ouvrent de chaque côté, et je demande bien fort de l’aide pour verrouiller les portes.

Une femme arrive avec une petite fille et se propose de m’aider. Elle passe derrière moi donc sort de cette pièce-salle-entrepôt (fermé par les fameuses coulissantes) et, au lieu d’empoigner les portes et les fermer comme je m’y attendais, elle s’installe par terre derrière moi. Je me retourne et vois qu’elle répond à la gamine qui lui tend un petit truc en plastique noir… J’attends qu’elles finissent patiemment. Je prends sur moi. Je me retourne à nouveau pour voir ce que fait la femme, elle joue avec la fillette. Je me dis – dans le rêve : « Ah Okey, c’est la gamine d’abord. La petite est prioritaire. Ok, c’est l’apprentissage du respect de soi et elle respecte la fillette pour lui montrer qu’elle est importante ». Alors je patiente encore – mais je réalise que les autres vont partir sans moi à la foire (de prendre l’air, je vais à une foire… Les mystères du rêve). Alors je laisse d’autorité les clés à cette femme, sans lui demander son consentement, en lui disant quelque chose [que j’ai oublié une fois réveillée] et je la remercie à l’avance de fermer ces portes. Je me mets à courir pour attraper un car que des personnes de ma connaissance vont prendre pour se rendre à la foire [pour le suspense insoutenable… oui, j’ai eu mon car – dans le rêve – et j’ai retrouvé les personnes en question… Bon, je les ai perdues ensuite mais c’est une autre histoire (…)].

 

Je me réveille avec une sensation désagréable

Le ressenti se précise et donne forme à un sentiment : celui de ne pas être bien dans ma vie. Puis une pensée me dit que je ne suis pas à ma place dans ce monde. Du moins je ne l’ai pas encore trouvée. Mince alors !

Dans le dictionnaire des rêves que j’ouvre au mot « clé », je lis : « le nom clé s’associe à la découverte, au pouvoir et au commandement ». Dans mon rêve je ne commande rien ni personne, à part peut-être cette femme à qui j’enjoins avec autorité de se charger de fermer cette porte parce que je suis pressée. [je vous fais grâce des détails des clés sous toutes leurs formes] Il est indiqué plus loin dans le livre : « voir des clés ou une clé annonce des opportunités, l’avancement, l’honneur, une promotion en affaire comme en amour »… Ah bon ?! Pourtant je refile le trousseau à cette femme. Faut croire que la gloire n’est pas pour moi… D’où le malaise au réveil ?

Je donne donc le trousseau de clés à cette femme pour qu’elle verrouille la porte puis je pars. Finalement j’agis « bien » mais avec des intentions « bof ». Mes intentions sont portées par la préoccupation, l’inquiétude, l’impatience. Pourtant l’action reste pertinente : laisser les clés, avant que je ne parte, à ceux qui restent sur place, comme cette femme avec cette enfant.

Finalement, j’agis bien mais avec un mental agité, donc je ne suis pas bien. Je peux aussi bien faire la même chose avec des intentions positives, avec une harmonie intérieure qui me rendrait la vie plus facile et plus fluide.

 

Je poursuis la symbolique [vous êtes toujours là ?]

« Recevoir ou donner des clés, c’est recevoir ou transmettre la combinaison du succès ». Waouh ! Comme je refile le trousseau à cette femme pour qu’elle verrouille la porte derrière moi à ma place (je dois partir précipitamment), je lui remets donc « la combinaison du succès ». Et c’est exactement ce que je veux faire dans la vraie vie ! Faire en sorte que les gens puissent s’aider eux-mêmes à sortir de situations qui ne leur conviennent pas, au lieu d’accepter avec résignation ou fatalisme des situations qui les rendent malheureux. Au lieu de subir un sort, je souhaite leur donner les clés pour qu’ils en sortent ! En ont-ils besoin ? Dans mon rêve, je transmets les clés avant de partir mais la femme ne me demande rien. Je la mets devant le fait accompli alors qu’elle interagit en priorité avec une enfant.

Je continue : « recevoir ou donner des clés, c’est recevoir ou transmettre la combinaison du succès » …parce que moi je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à verrouiller cette porte coulissante. Et c’est tant mieux car il y avait encore du monde à l’intérieur, notamment cette femme et cette enfant, alors pourquoi vouloir fermer derrière moi et garder les clés ?

Je n’arrive pas à réussir… à fermer cette porte. A l’inverse, si j’avais réussi à la verrouiller, je serais partie avec les clés, et je n’aurais pas pour autant agit de manière utile et pertinente vis-à-vis d’elles (je serai partie avec les clés en les enfermant à l’intérieur).

 

Ce que je résume comme suit

  • Une action court terme réussie pour moi (si j’étais parvenue à verrouiller la porte) –> engendre une action néfaste pour autrui (se trouve enfermé à l’intérieur) ;
  • J’atteins mon but à très court terme –> Je nuis à autrui à moyen-long terme ;
  • J’agis à très court terme avec succès –> les conséquences pour autrui sont négatives.

Je ne vois que mon souci : vouloir réussir à fermer cette porte, sans penser aux conséquences ou au contexte. Égoïsme ? Ignorance ? Inconscience surtout. J’agis sous le coup de ma préoccupation et je suis stressée.

Dans mon rêve, je transmets les clés avec des intentions « neutres », qui ne sont pas bienveillantes en soi, et pas non plus dans leur intérêt. Mes « bonnes actions » ne sont pas motivées par de « bonnes intentions », ni effectuées dans leur intérêt. Je ne pense pas à leur bien-être mais au mien en priorité. Quelle révélation sur mon compte !

Si j’étais réellement altruiste, je dirais : « Tiens je te donne les clés pour que tu sois indépendante, pour que tu puisses ouvrir et fermer cette porte à ta guise. Pour que tu sois autonome dans tes choix d’aller et venir à l’intérieur comme à l’extérieur ».

 

Je poursuis sur l’interprétation suivante

(je ne suis pas au bout de mes peines, et de mes désillusions sur moi-même)

« La serrure symbolise le pouvoir d’ajustement, la puissance énergétique complémentaire dans l’autre, c’est-à-dire l’adjoint ou le conjoint. Sans l’opération [d’ajustement de la serrure] aucune union ou association n’est possible. » Il se trouve que je n’arrive pas à mettre la clé dans la serrure. D’ailleurs, le système de fermeture n’est pas une serrure dans laquelle enfoncer la clé. C’est comme une sorte de cadenas ou de crochet. Donc, il n’y a pas de véritable serrure qui recevrait avec ajustement une clé. Je déduis de cette signification que je ne suis pas encore « ajustée »… Je ne suis pas encore en phase avec mon projet, dans ma vie professionnelle (ou dans ma vie privée…).

Dans ma vie professionnelle, je ne vis pas cette sorte d’alignement avec moi-même. Il n’y a pas « d’ajustement ni de puissance complémentaire dans l’autre ». Je ne vis pas « la puissance énergétique de l’engagement complémentaire dans l’autre ». Pourquoi ? Comment faire pour que je vive cette puissance énergétique de l’engagement avec l’autre ?

Je réalise que je n’ai pas encore complètement accordé mes intentions sur mes actes – dans cette situation-là : je donne la clé (c’est une action pertinente) mais avec une intention non alignée sur l’action (mon intention n’est pas de les donner pour aider mais pour m’en débarrasser).

En fait, concrètement et professionnellement, je crois que je n’ai pas suffisamment affirmé mon intention profonde (je ne suis pas claire avec moi-même). Je ne suis pas alignée non plus sur cette vision sacrée parce qu’elle m’échappe… En fait – pour tout vous dire – je cherche encore le cœur de ce qu’est Être proactif. (ça ne se voit pas mais cela fait des années que je réfléchis à cette notion de proactivité. Ça ne me lâche pas. J’ai écrit le Livre blanc de la Proactivité, et une seconde version est en cours depuis plusieurs mois – qui se comptent en années maintenant – parce que je sens bien qu’il y a quelque chose qui m’échappe.)

En fait, tout ce que je fais sur mon site ne sert (presque) à rien. Tout ce que j’apprends avec le MOOC sur l’expérience client n’est que du vent aussi longtemps que je n’opère pas un véritable saut quantique dans mes intentions (!?) Voilà, c’est dit.

 

Cette prise de conscience me bouleverse

Non seulement mes intentions ne sont pas claires (pourtant je sais que je veux apporter des solutions pour que quiconque ne subisse plus sa vie mais en reprenne le contrôle), mais je me reproche à moi-même de ne pas être un modèle de réussite. Parce que je suis toujours en recherche moi-même tant le concept de la Proactivité est protéiforme. Serait-ce donc pour cela que je me sens mal au réveil ?

Même si je transmets les clés de la combinaison gagnante – ce qui est une réussite pour autrui -, cette action ne me rend pas profondément heureuse. Je suis contente d’avoir satisfait autrui mais mon âme n’est pas nourrie pour autant. Mes intentions sont dans une énergie d’impatience, de préoccupation – je ne suis pas dans les bonnes vibrations pour réussir profondément et durablement ma vie. Ce que je fais restera visiblement valable et positif mais ne m’apportera pas la sérénité ni la complétude que je recherche – si je continue de me tromper de sens.

 

Comme quoi, un but peut être bon et positif mais le chemin pour y aller – le comment – n’est pas juste

Ce n’est pas parce que vous aurez atteint votre objectif que vous serez épanoui-e. Vous ne tiendrez pas sur la longueur si vous n’y mettez pas du sens ou des intentions qui parlent à votre cœur. Et vous ne réussirez pas votre vie même si vos buts sont altruistes et permettent à autrui de réussir la sienne.
Comme quoi le but – un but aussi noble et positif soit-il – ne suffit pas. Le chemin qui y mène doit être tout aussi noble et positif, confortable et épanouissant, pour que le résultat ait une valeur.

Ce qui justifie le but – ce qui permet de le qualifier de noble et beau – c’est donc d’abord la qualité du chemin qui y mène. Si le chemin est agréable, enrichissant et nous permet d’être toujours aligné-e sur nos valeurs les plus hautes, alors le but le devient, beau et noble. Parce que la qualité du résultat obtenu est tributaire de la qualité du chemin lui-même.

Finalement, ce n’est pas le « résultat qui compte », ce sont d’abord les moyens mis en œuvre ; et surtout, son intention. Donc c’est bel et bien l’intention qui compte…

 

Par exemple, votre mentor réussit et vous guide, vous faites comme lui et vous échouez, pourquoi ?

Pourtant votre but est sensé, qui mérite de réussir, qui a toutes les chances de réussir puisque votre mentor vous expose sa réussite éclatante. Alors, puisqu’il a réussi, pourquoi pas vous ? Et pourquoi pas moi à ce jour comme je le voudrais ? Parce que ma façon de m’y prendre n’a pas de sens… Je n’ai ni sens ni direction parce que je n’ai pas pris le soin ou le temps de clarifier mes intentions. Et du coup, je n’arrive pas à mon but. La clé ne trouve pas la bonne serrure. Nous pouvons avoir tout pour réussir et néanmoins échouer parce que nos intentions ne sont pas clairement formulées. Nous ne savons pas où nous allons, ni pourquoi.

Dans la suite du rêve, je me perds dans une grande ville, sans papiers, sans carte bancaire, sans argent, sans téléphone portable ni même l’adresse de l’hébergement (que je cherchais tellement à fermer à clé). La ville est le symbole d’un mandala où toutes sortes de circuits convergent vers le centre… vers le contrôle de soi. Or, je suis perdue dans cette ville – comme en moi-même. Perdue par absence d’intentions cohérentes, je finis par ne plus savoir où aller. « La ville est le centre spirituel… » Eh bien moi, mon âme se perd en elle-même. Et elle n’est plus en mesure de m’éclairer. C’est bête tout de même. « Circuler dans les rues de la ville indique un cheminement intérieur comme de suivre les dédales d’un mandala ». Oui, je confirme que je chemine, j’avance mais sans savoir où je vais…

 

La Providence veille…

Ce que je découvre – mais je me suis réveillée trop tôt pour aller jusqu’au bout de cette découverte – c’est que, devant ce dénuement (rien pour me sortir d’affaire, ni argent, ni papier, ni portable, ni numéro en mémoire pour faire appeler quelqu’un qui viendrait me chercher dans cette ville, ni l’adresse de mon hébergement…) j’enfouis ma tête dans mes mains avec un demi-sourire et je me dis « bon ben je vais devoir m’en remettre à la Providence ». Je le dis avec curiosité, pour voir comment la vie va s’y prendre pour que je me retrouve.

 

Être proactif prend une nouvelle dimension

Il ne s’agit plus d’anticiper le changement, ni de prendre des initiatives – enfin pas d’abord et pas seulement. Être proactif est un verbe d’état et un verbe d’action, il s’agit donc d’être totalement aligné et en cohérence avec soi-même et avec l’univers pour que nos actions ou non-actions soient justes. Et elles ne peuvent être justes que si elles sont alignées sur la loi de l’Intention.

En fait, l’intention fait partie de l’un des cinq sens spirituels. Le sujet relatif à la Proactivité étant vaste, je ne m’étais pas encore penchées dans ce sens-là. Voilà qui est fait.

Nous progressons… Patience et longueur de temps…

Et vous, qu’en est-il de vos intentions lorsque vous agissez ?

Y avez-vous réfléchi ?

Ou bien sont-ce vos rêves qui vous réveillent ?

 

Je vous souhaite le meilleur,

Être proactif Nathalie Decottégnie Nathalie Decottégnie
La Référente francophone de la Proactivité

contact@etreproactif.com
www.etreproactif.com

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