You are currently viewing Changer le monde ? Ouich… par quoi commencer ?

Changer le monde ? Ouich… par quoi commencer ?

Je veux changer le monde ! Enfin, j’aimerais bien…

Pour écouter l’article, cliquez sur ce lien –> Audio-Blog-Changer-le-monde-ouich

 

Être proactif la Planète bleue-001 Je veux vivre de grands rêves, incarner de grands projets mais je ne vois pas comment les réaliser. Zut alors. (« M… alors » – le mot de Cambronne –  aurait été plus approprié mais vous êtes là, je surveille mon langage).

Pourtant, je me projette bien en situation de réussite présentement. Je me visualise bien, plus tard, en train de me dire – un pied dans la tombe – « yes, j’ai réussis ma vie ! » Parce que tout ce que j’aurai fait est absolument fabuleux (« abs’fab ! ») et utile à la communauté humaine. Et trace la voie pour les générations futures.
J’aimerais bien pouvoir me dire : « oui, j’ai fait mon devoir, je peux partir en paix ». (attention : pas par devoir moral, par devoir existentiel)

Il ne t’est jamais donné un désir sans que te soit donné le pouvoir de le rendre réalité.
Tu peux être obligé néanmoins de peiner pour cela.
Richard Bach

Seulement voilà, je rêve-je rêve et ma vie avance à vitesse d’escargot. Je réalise des objectifs, certes, et dont je peux être fière, mais cela ne présente rien de bouleversant pour le commun des mortels. Cela semble même n’intéresser personne, ou si peu… donc présente peu d’utilité.

Mon imagination se débride toujours avec facilité et voit grand (c’est même ce qu’elle fait de mieux, quand elle ne m’emmène pas dans les abîmes de l’angoisse). Dans le même temps, mes neurones continuent leur train-train habituel d’influx nerveux et les circuits neuronaux leurs autoroutes tracées depuis des décennies. Mes habitudes sont lourdes à bouger.

 

Les énergies de tous mes corps rechignent à soutenir mes ambitions

l’énergie émotionnelle freine des quatre fers ; vous voyez surtout la peur tellement elle se grandit ;
l’énergie psychique, l’intellect, ne peut même pas concevoir le chemin pour y aller ;
l’énergie spirituelle – la foi qui me porte, sinon les anges – se fait désirer, elle aussi (surtout quand je l’appelle de tous mes vœux) (j’suis à peine de mauvaise foi, que le Ciel me pardonne) ;
l’énergie organisationnelle – mon environnement de vie et de travail – se gère plus ou moins bien ;
et l’énergie relationnelle… les personnes qui gravitent dans ma vie en cercles concentriques plus ou moins étendus, j’y ai fait le ménage ; oups ‘reste plus grand monde autour de moi, mais ça laisse de la place pour de nouvelles énergies interpersonnelles. Aux grands maux, les grands remèdes !

Parfois, la pensée me traverse de me trouver un job pépère, gagner un salaire mensuel régulier – comme la plupart des gens normaux – et d’avoir un cercle habituel à fréquenter le week-end – comme la plupart des gens normaux

Ce n’est pas un signe de bonne santé d’être bien adapté à une société profondément malade.
Krishnamurti

Non !

Non, ne pas se résigner à rester au ras des pâquerettes. Je veux vivre, et bien vivre. Je veux briller, briller tellement que ma lumière éclaire le monde ! (voilà, c’est dit. Vous comprenez maintenant pourquoi tous mes corps résistent).

Pour l’heure, je reste collée au sol, écrasée par la pesanteur, et je peine à trouver mon souffle, celui qui me portera sur les cimes de ma réussite. Du coup, l’abattement me submerge. Je suis triste et démotivée avant même d’avoir entrepris la moindre action grandiose.

Pourtant je sais que j’en suis capable, comme tout être humain doué d’intelligence, d’une bonne santé physique et émotionnelle. Je sais que je dois être capable de réaliser ma vision comme tous ceux qui réussissent déjà. Après tout, eux et moi sommes faits dans le même moule, non ? Nous sommes issus de la même source, alors pourquoi eux et pas moi ?!

Qu’est-ce qu’il me manque ? (« mot de Cambronne » bis repetita)

 

L’homme devient souvent ce qu’il croit être. Si je continue à me dire que je ne peux pas faire une certaine chose, il est possible que je puisse finir par devenir vraiment incapable de la faire. Au contraire, si j’ai la conviction que je peux la faire, je vais sûrement acquérir la capacité de la faire, même si je ne peux pas l’avoir dès le début. Mahatma Gandhi

 

Un article que j’ai écrit sur mon blog – avec force conviction – me revient en mémoire : « Des objectifs à partir de l’Être ou de l’Avoir ? » Et je le relis avec attention. (Richard Bach a dit qu’on enseigne le mieux ce qu’on a le plus besoin d’apprendre… je constate que cela se vérifie).

Je suis un être humain tout à fait capable de réaliser ce que je décide vraiment de réaliser. Je contiens la vie en moi, qui me traverse, me soutient, m’anime. Alors, qu’est-ce qui m’arrête ?

Mes croyances !

Oui, ce sont mes croyances limitantes, surtout les sournoises, celles que je ne vois pas, celles qui prétendent me « protéger » parce que les « risques » que je voudrais prendre me sortiraient de ma zone de confort et que j’ai peur de l’inconnu ! Ou plutôt, mon ego a peur de l’inconnu.  Pas Moi. Not me. Vous saisissez la différence ?

Alors je mets l’ego de côté, tel un singe facétieux que j’attache à son pieu (je n’ai pas dit « empaler le singe ». La culpabilité me figerait sur place et, de toute façon, un autre singe vengeur apparaîtrait, parce qu’on ne peut jamais se débarrasser de cet encombrant compagnon de voyage). Je caresse mon singe facétieux dans le sens du poil, je l’accepte tel qu’il est, je lui parle gentiment (acceptation totale) ET je le mets de côté. Ainsi la voie se dégage.

Maintenant que j’ai neutralisé mon ego, que suis-je censée faire ?

La responsabilité de ma progression m’apparaît dans toute sa splendeur. Je ne peux plus invoquer cet ego qui me barrait la route. C’est vrai que c’est facile de se laisser entraver quand on n’a pas vraiment envie d’avancer, ou de se laisser importuner / déranger par autrui qui nous retire ainsi la responsabilité de notre progression… « Après tout, c’est de la faute des autres si je ne peux pas faire c’que j’ai envie de faire, faut qu’je sois partout en même temps ! » (soit dit en passant, quelques techniques de Gestion de soi proactive sont les bienvenues à ce stade)

Donc, je décide d’assumer

Oui, je suis aux commandes de ma vie, oui c’est ma tête pensante qui choisit mes buts avec bon sens et joie. C’est moi et personne d’autre qui suis responsable de mon bonheur – et de mon malheur (houuuu, c’est dur à admettre ça).

J’accepte aussi que je puisse être lumineuse. Et réussir

Oui, j’accepte de croire cette idée-là, de la faire mienne.

Je me rappelle ce texte magnifique de Marianne Williamson « Notre peur la plus profonde« , repris par Nelson Mandela, et que je trouve tellement lumineux ! Ce texte me bouleverse tant qu’il y a forcément du vrai, que mon cœur et mon âme reconnaissent, et qu’ils me font savoir dans leur langage. (« Our deepest fear… » – « Notre plus grande peur…. » Pour écouter l’audio de son texte – en français et en anglais – cliquez ici –> Audio-Blog-Notre-plus-grande-peur-Marianne-Williamson)


Après ces détours pour contourner ma censure personnelle

je décide – comme je l’ai fait ce matin après deux heures de tristesse émergée de nulle part – que je vais avancer coûte que coûte.

Même si la vie n’a pas de sens, qu’est-ce qui nous empêche de lui en inventer un. Lewis Caroll

Je vais commencer par un pas

Même tout petit, aujourd’hui-même, celui qui sert ma vision. Oui, je vais agir dans ce sens, même si je ne sais pas si je vais aboutir, même si je ne sais pas si cela aura du sens pour autrui, même si j’avance en aveugle et sans aucune garantie de réussite.

Parce que la seule certitude, la conviction profonde qui m’habite, va bien au-delà de l’ego. Une conviction qui me fait dire que si je ne réalise pas ce que je ressens tripalement, je serai passée à côté de moi-même.

Alors je me reprends

Je me motive – une fois de plus – et je poursuis ce que je me suis engagée à faire… pour contribuer à aider, soutenir, éclairer ceux qui doutent, ceux qui ont peur, ceux qui aimeraient bien y « arriver » mais qui ne savent pas où ni comment. J’aimerais nous rappeler, nous convaincre – moi la première qui doute tous les jours – que nous sommes puissants au delà de tout ce que nous pouvons imaginer. Et que nous sommes rouillés, sclérosés, endormis.

Parce que nous sommes capables de sortir de notre torpeur, nous sommes tous capables d’atteindre des objectifs ambitieux, nous sommes câblés pour concrétiser dans la matière ce qui nous anime et nous dépasse rationnellement. Nous sommes soutenus par la vie qui circule dans la moindre de nos cellules.

Et qu’il n’y a pas d’âge pour bien faire.

 

La chose importante à garder en tête est qu’il ne faut jamais attendre une minute pour commencer à changer le monde. » Anne Frank

 

Voilà. J’ai apporté ma goutte d’eau à ce vaste océan humain, poussière assoiffée d’amour, de vérité et de joie que je suis parmi vous.

Je vous écris du bout des doigts, animée par cette flamme qui nous est commune, universelle, unique.

 

Vous aussi vous voulez changer le monde ?

Enfin, vous aimeriez bien… alors : 

  • Quel tout petit pas allez-vous faire aujourd’hui pour vous rapprocher de votre véritable nature, de vos vraies envies qui ne demandent qu’à émerger ?
  • Quelle Année allez-vous vous créer qui soit digne de vos idéaux, de vos rêves ?
  • Quelle « vraie vie » allez-vous vivre vraiment ?
  • quels plaisirs authentiques allez-vous vous accorder, ceux qui vous font vibrer ?
  • Quelle idée vous traverse là tout de suite ? (et où vous entendez la phrase traitresse :  » non, ce n’est pas raisonnable, non pas possible »…) (c’est justement là qu’il vous faut creuser)
  • quel grand désir vous fait peur ? Là où est votre plus grande peur, là est aussi votre plus grande source de joie (lorsque vous aurez traversé la peur).

Sois le changement que tu veux voir dans le monde.
Be the change that you want to see in the world.
Mahatma Gandhi

 

Alors, contribuer à changer le monde, chiche ?

 

 

Je vous souhaite le meilleur :-)

Être proactif Nathalie Decottegnie Portrait blog1Nathalie Decottégnie

Experte ès Proactivité

Consultante, Formatrice,
Conférencière, Auteure

Ouvrage : « A Quoi  pense  une Professionnelle de la Formation en train d’animer un Stage ?«
Pour écouter l’article, cliquez sur ce lien –> Audio-Blog-Changer-le-monde-ouich

Laisser un commentaire