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Sont-ce vos pensées qui vous commandent ou vous qui les commandez ?

Vous êtes ce que vous pensez (même si vous ne le pensez pas)

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Pensée Fleur1 Vos pensées génèrent des émotions, des sentiments, des décisions et des actions.  Vous ressentez et agissez à partir de vos pensées, qui façonnent de ce fait le déroulé de vos journées, de vos semaines, de votre vie.
Et finissent par tracer votre destin.

C’est votre tête pensante qui est aux commandes de votre vie. Vos croyances et vos comportements sont déterminés par ce que vous pensez. Et ce que vous pensez génère vos décisions et vos actions. Vos pensées façonnent votre vie en une spirale continue. Votre vie est-elle un cercle vicieux ou vertueux ? En êtes-vous satisfait ?

Vous êtes aujourd’hui là où vos pensées d’hier vous ont mené et vous serez demain là où vous mèneront celles d’aujourd’hui. James Allen, philosophe britannique

Vous êtes aussi ce dont vous vous souvenez

De même que vous êtes ce que vous pensez, vous êtes aussi ce dont vous vous souvenez. Vous êtes le résultat d’une histoire, d’un vécu, qui vous a modelé. Vous êtes votre mémoire, individuelle et collective, consciente et inconsciente. Vous êtes un et multiple.

Aussi, pour faire évoluer Qui vous êtes (actuellement) vers Qui vous êtes en mieux (à actualiser), commencez par changer vos croyances sur vous-même – dès aujourd’hui ; modifiez vos attitudes et vos comportements. Apprenez à penser autrement.

Comment faire ? Commencez par le décider.

Décidez d’observer vos pensées pour être en mesure de les changer.

 

Rodin Le Penseur Allez à la rencontre de vos pensées

Observez-les lorsqu’elles vous traversent l’esprit…

Pour ce faire, stoppez ce que vous êtes en train de faire, asseyez-vous une minute – prenez cette fameuse minute de silence en hommage à l’être cher que vous êtes -, respirez calmement. Pendant cette minute, écoutez votre dialogue intérieur en gardant un rôle de spectateur. N’émettez aucun jugement sur ces pensées, laissez-les aller et venir en vous, contentez-vous de les observer.

Allez-y, je vous attends. (…)

 

Votre dialogue intérieur a pu être du genre : « … mes collègues au téléphone sont bruyants… ‘m’énervent… tiens, faudra que je dise ce truc en réunion… ce mur est triste… ils pourraient le repeindre… pfff ce client est compliqué… comment je vais pouvoir le convaincre… ah, faut pas que j’oublie son anniversaire… qu’est-ce qu’elle m’a dit qu’elle voulait déjà… je m’en fumerais bien une… faudra que je pense à arrêter quand même… qu’est-ce que ce mur est moche… je partirais bien à la mer moi… aaaah l’eau à mes pieds… loin d’ici… et si je changeais de job…. ouais mais non, la crise… et puis pour faire quoi… tiens un message vient d’arriver… bon elle est finie la minute ? »

Si vous pouvez vous remémorer vos pensées, c’est que vous étiez en retrait de vous-même, en train de vous observer en train de penser. Vous avez donc aussi le pouvoir de les modifier, si vous le décidez.

 

Nous avons cette capacité à avoir conscience de nous-mêmes

C’est une chance ! Nous avons donc cette capacité à « prendre du recul » sur nous-même. Nous sommes donc capable de nous observer en situation et prendre conscience de notre fonctionnement. Nous sommes ainsi capable de constater sous l’effet de quelle motivation nous agissons, sous la tutelle de quel type de pensée, d’humeur, d’émotion nous décidons et agissons. Oui, nous sommes doués de conscience.

Décidons aussi de nous regarder en face – connais-toi toi même – pour mieux appréhender ce qui nous meut. Comprendre qui nous sommes, fouiller en nous ce que nous voulons vraiment. Puis être en mesure de vouloir changer les choses, à commencer par nous-mêmes.

Oui, nous devons le décider. Rien ne peut advenir si nous ne le décidons pas d’abord. Personne d’autre ne pourra nous rendre heureux à notre place. Certes, ceux que nous aimons y contribuent mais ils ne sont que les témoins et les garants de nos capacités à faire notre propre bonheur.

C’est dans les moments de décision que notre destin prend forme. Anthony Robbins

 

Bulles BD Penser1 Nous sommes propulsés au quotidien par 60 000 pensées

Certains scientifiques avancent même le chiffre de 80 000 par jour. Waouh ! ça en fait des informations qui circulent dans les méandres de  notre cerveau ! Et la qualité de ces pensées déterminent la qualité de  notre vie. Elles déterminent nos sentiments et nos actes par lesquels nos pensées s’extériorisent.

Dire que ces pensées nous « propulsent » signifie qu’elles nous font avancer ou stagner, qu’elles nous font agir dans le sens de  nos intérêts et nos objectifs ou nous font échouer. Oui, elles nous « propulsent » vers la réussite ou l’échec.

Si nous voulons orienter notre vie vers des expériences satisfaisantes, nous devons donc changer notre manière de penser. (je sais, je me répète).

Or, nous croyons souvent que, si nous ne sommes pas heureux, pas satisfait, en colère, triste, etc. c’est de la faute des autres.
– si j’ai raté cette présentation, c’est parce que le chef ne m’écoutait pas ;
– si j’ai échoué à cette démonstration devant mon client, c’est parce que c’est un imbécile qui n’entend rien à la beauté de ma solution ;
– si je ne suis pas heureux en amour, c’est parce que l’autre ne me comprend pas ;
– si je suis anxieux, c’est parce que le monde ne tourne pas rond.

 

Erreur !

C‘est notre mode de penser qui nous dicte nos sentiments et les comportements qui en découlent. C’est nous qui sommes aux commandes de notre vie et qui décidons, par  nos pensées, nos sentiments et nos actes, ce que nous voulons faire de notre vie.

Certes, nous ne sommes pas responsable des circonstances qui surviennent dans notre vie. Néanmoins, nous pouvons choisir notre manière d’y faire face. Et cette façon d’assumer les situations dépend du regard que nous portons sur les circonstances. Et pas seulement du regard, mais aussi de nos croyances qui infléchissent nos pensées.
Je reformule : notre regard sur le monde – tout ce qui s’y passe – est fonction (comme une fonction mathématique logique) de nos croyances, toutes nos croyances, les porteuses comme les limitantes.

Alors… si vous n’aimez pas ce que vous vivez, changez vos pensées ! Et vos croyances !

Plus facile à dire qu’à faire.

Certes, sortir de ses habitudes de penser demande du temps et de l’énergie psychique. Vous allez devoir prendre conscience de votre  mode de fonctionnement, l’analyser, le décortiquer (je n’ai pas dit « le juger », il est ce qu’il est, acceptez-le comme tel) et cela demande de la réflexion (or, qui prend réellement le temps de réfléchir actuellement ? Surtout avec le temps qui « s’accélère »…)
Changer son mode de penser, sa façon d’appréhender le monde, est un acte volontaire qui exige une attention de tous les instants (le « pouvoir de l’instant présent » est une réalité). Donc cela requiert de l’énergie, du temps, voire de l’abnégation, pour faire place au nouveau.

 

40_Couv-03-2bis.indd Le simple fait de penser modifie notre cerveau

La nature nous a « outillés » pour faire des choix, pour penser dans le sens de notre croissance et notre épanouissement.

Elle nous a « câblés » pour « sécréter » des pensées nouvelles à chaque instant. Plus nous utilisons notre tête pour réfléchir, pour créer, pour nous amuser – plus nous sollicitons notre cerveau – plus nous créons de connexions neuronales. Autrement dit, le simple fait de penser modifie notre cerveau.

Vous avez du entendre parler de la « plasticité neuronale« , de cette capacité qu’a le cerveau de se réagencer en permanence en fonction des sollicitations extérieures. Notre expérience de chaque instant modèle nos connexions neuronales, modifie notre cerveau, comme un matériau qui s’adapte à son environnement pour être le plus adapté possible à la réalité. En fait, le cerveau ne s’use que si on ne s’en sert pas.

Évidemment, créer de nouvelles connexions ne se fait pas dans l’absolu. Ces connexions ne peuvent se développer que lorsque vous sollicitez vos capacités mentales. Lorsque vous décidez d’utiliser votre cerveau intelligemment.
Or les connexions déjà créées sont souvent utilisées spontanément car les voies sont toutes tracées : nos habitudes, nos routines de pensée ont créé des « autoroutes » de la pensée, alors prendre des chemins de traverse, sortir des sentiers battus, demande un effort psychique qui ne se fait pas naturellement. Vous devez faire un effort de volonté, un choix délibéré, un acte conscient.

Rappelez-vous nos trois systèmes cognitifs :
– le système 1 qui pense en « automatique »,
– le système 2 qui réfléchit logiquement et
– le système 3 qui inhibe le système 1 pour laisser le système 2 entrer en fonction
(Voir l’article Vous voulez changer le monde ? Commencez par changer vos pensées !)

 

Commandons nos pensées ou ce sont elles qui nous commanderont !

Commander ses pensées Attelage galop1 Décidons d’adopter un mode de penser plus épanouissant. Adoptons un mode de penser qui soit pertinent, qui serve nos buts les plus élevés et les plus satisfaisants.

Nous sommes ce que nous décidons d’être, et de faire. Alors commandons nos pensées ou ce sont elles qui nous commanderont (commandent déjà) !

 

Faites une pause et observez vos pensées :

  • Que pensez-vous à propos de vous, des autres ?
  • Quel regard posez-vous sur ce que vous vivez ?
  • Quelle conception avez-vous de la vie en général ?
  • Quelle carte du monde parcourez-vous en observant le monde ?
  • Quelles pensées « parasites » vous passent par la tête, celles qui ne vous apportent rien ?
  • Quelles pensées non constructives vous encombrent la tête (vous prennent la tête) ?

 

Nous pouvons jeter des pierres, nous plaindre d’elles, trébucher dessus, les escalader ou les utiliser pour construire. William Arthur Ward

 

Pensez à tourner vos pensées-sans-intérêt vers des pensées positives, qui servent des buts sensés, épanouissants, exaltants.

– au lieu de vous dire : « il pleut encore aujourd’hui, c’est foutu pour faire une marche dans les collines », dites-vous plutôt : « la pluie, c’est bon pour la nature, je pourrais m’occuper de repeindre ce mur chez moi » ou « bien couvert ma foi, ça peut être amusant, après tout je ne suis pas en sucre » ;

– « je parie que le car va arriver en retard (ou en avance), c’est toujours comme ça lorsque j’ai un rendez-vous important » –> « je me renseigne sur l’horaire précis du passage du car (vérifier si grève ou chutes de neige prévues), et je prévois un plan B pour être emmené en cas d’empêchement » ;

– « je ne gagne jamais au loto » –> « je décide de ne pas jouer » ou « je joue pour avoir des sensations fortes mais pas d’attentes irréalistes » ou « je décide d’investir ailleurs, mettre ces dix euros dans une cagnotte et je m’offre une surprise en fin d’année » ;

– « je suis sûr que le client ne va pas rappeler » –> « s’il ne rappelle pas, ce n’est pas grave, je le rappellerai moi-même ».

—> vous voyez l’idée ?

 

C'est impossible dit la fierté1 (William Arthur Ward)

 

Formulez des phrases positives, porteuses de solutions et d’ouverture ; choisissez des buts qui vous tirent vers le haut.
Allez vers le meilleur de vous-même, vers une version de vous-en-mieux.

 

Et rappelez-vous : le choix le plus élevé est celui qui vous fait le plus grand bien !

 

 

Je vous souhaite le meilleur :-)

Être proactif Nathalie Decottegnie Portrait blog1Nathalie Decottégnie

Experte ès Proactivité

Consultante, Pédagogue,
Conférencière, Auteure

Ouvrage : « A Quoi  pense  une Professionnelle de la Formation en train d’animer un Stage ?«
Pour écouter l’article dans son intégralité, cliquez sur ce lien –> Audio-Blog-Sont-ce-vos-pensées-qui-vous-commandent

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