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Pour devenir proactif : les quatre phases de l’apprentissage

La vraie vie proactive : il y a loin de la coupe aux lèvres !

Pour écouter la version audio, c’est ici –> Audio-Blog-Les-4-phases-de-lapprentissage

Entre Avoir l’ambition d’être proactif et Être proactif pour de vrai, y’a comme un gap, un fossé qu’il va nous falloir combler pour passer d’une rive à l’autre. Comment combler ce gap ?

Comment devenir véritablement proactif au quotidien ?

…parce qu’il ne s’agit pas de se dire « tient, aujourd’hui, j’vais être proactif » pour que cette intention porte ses fruits. Devenir proactif s’apprend. Je vous renvoie à la définition détaillée, elle exprime bien une aptitude, une capacité qui s’acquiert. Donc, comme tout apprentissage, nous allons passer par les fameuses quatre étapes :

  Être proactif 4 phases Apprentissage-001

Première étape : l’incompétence inconsciente

Nous ne savons pas que nous ne savons pas.

A cette phase, nous ignorons tout de la proactivité. Ce mot « proactivité » n’est jamais entré dans notre champ de conscience. Nous ne savons pas non plus si nous sommes proactifs (après tout, peut-être le sommes-nous comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir).
Cette première phase nous plonge dans les affres tranquilles de notre ignorance : puisque nous ne savons pas (ce) que nous ignorons (un fait, une chose, qui nous sommes…), nous ne pouvons apporter un quelconque changement.
Donc il va nous falloir prendre conscience que nous ne le sommes pas encore ou pas complètement – proactifs – si nous voulons sincèrement le devenir.
Vous pouvez objecter : comment prendre conscience d’un truc enfoui dans notre inconscient, donc qui n’affleure pas la conscience ? Comment se rendre compte d’un bidule qui nous échappe (malgré nous) ? Bonne question !
Le fait que vous soyez sur ce site (et ce blog) montre que vous vous y intéressez (au moins un p’tit peu) et que vous vous interrogez. Vous vous informez en lisant (si si) et vous prenez conscience que vous ne l’êtes pas (encore) suffisamment par comparaison entre ce que je partage avec vous et vos propres comportements. Chercher à vous informer est un bon début pour vous interroger sur votre mode de fonctionnement et le faire évoluer.
Vous pouvez aussi vous rendre compte de Qui vous êtes, comment vous fonctionnez, en observant les personnes autour de vous, avec qui et comment vous entrez en interaction : elles (les personnes et les interactions) vous renvoient une image de vous-même (soyez attentif).
Ensuite, vous allez vous observer dans l’action, vous allez observer vos pensées, vous allez prendre conscience de quantité d’informations sur vous-même.

  • En résumé, un début de piste de réflexion pour prendre conscience de soi :

– vous partez d’une information intellectuelle sur un sujet qui vous interpelle et/ou sur lequel vous tombez par hasard (je ne crois pas au hasard : « quand l’élève est prêt, le maître arrive ») ;
– vous vous y intéressez, sinon vous ne la verriez pas, vous ne la retiendriez pas ;
– vous levez les yeux de votre lecture et vous commencez à observer ce qui se passe autour de vous : les gens, les situations, les circonstances, etc. Bien souvent, la remise en question part d’un constat extérieur (cf. La Parabole de la paille et de la poutre) ;
– vous poursuivez vos investigations (vous êtes curieux-se) et vous vous interroger sur vos propres comportements, vos pensées, vos réactions quand vous êtes en situation, etc. ;


Être proactif Conscience de soi S'arracher cheveux –  vous vous questionnez sur vous-même, vous êtes sceptique (« c’est moi ce gars-là ? C’est moi cette fille-là ? ») et vous demandez à des personnes (en qui vous avez confiance) comment elles vous perçoivent (cf. le fameux 360° en entreprise). Soyez ouvert-e à la critique, même si elle n’est pas constructive. Elle vous en apprendra toujours sur vous-même (restez réceptif-ve même si c’est désagréable à entendre. Vous pourrez toujours vous dire « c’est c’lui qu’i’ dit qui y est » – comme je me le dis parfois, après une phase intense d’introspection où il y a beaucoup à laisser de côté, surtout quand il s’agit de critiques désobligeantes).
Vous l’avez compris, vous êtes prêt-e à aborder la phase suivante.

 

 

Deuxième étape :  l’incompétence consciente

Nous savons que nous ne savons pas.

Après la phase d’introspection qui précède, vous êtes conscient-e que vous n’êtes pas (ou pas assez) proactif-ve. Vous vous en rendez compte lorsque vous comparez vos actions pour atteindre vos objectifs et leur réelle concrétisation : il y a en effet un gap, une insatisfaction.
A ce stade – comme vous souhaitez toujours devenir proactif-ve – vous prenez conscience qu’il va vous falloir sortir de vos modes de penser habituels et des comportements qui en découlent. Autant dire : apprendre à penser autrement. C’est la révélation.
Vous prenez conscience qu’il va falloir modifier la teneur de vos pensées et diriger vos actions de façon plus juste.
Vous savez que vous ne le faites pas (penser, agir) selon l’approche proactive et vous vous fixez des objectifs pour ce faire. Vous passez à l’étape suivante.

 

 

Troisième étape :  la compétence consciente

Nous savons que nous savons.

A cette phase, vous vous donnez les moyens d’apprendre ce que vous ne savez pas, ou d’optimiser ce que vous faites déjà de façon proactive. Vous êtes en train d’apprendre à réfléchir et à agir autrement. Vous vous engagez avec conscience, avec énergie, avec détermination (cf. Les qualités à développer ou à optimiser).
Vous finissez par savoir comment Agir au bon moment, comment Penser autrement. Tout un programme. Donc vous assimilez – faites vôtre – des outils, des techniques, des méthodes que vous appliquez au long cours, laborieusement, péniblement. Hé oui, changer ses habitudes demande de l’énergie et de la constance et de la motivation et du temps et tout un tas d’autres choses…. (Conseil d’amie : Tenez au moins trois semaines – oui, 21 jours – pour qu’une nouvelle habitude s’impose à vous de manière automatique. cf. Pourquoi notre motivation ne dure jamais plus de trois semaines (si nous n’y prenons garde).

Cette phase peut être laborieuse parce que les changements prennent du temps à s’installer en nous. Si vous êtes déterminé-e à devenir proactif-ve, à adopter l’attitude et les comportements proactifs (et je vous y invite vivement) alors vous entrez dans la phase suivante sans même vous en rendre compte !

 

Être proactif Mandala papillon

Quatrième étape :  la compétence inconsciente

Nous ne savons plus que nous savons.

ça y est, vous êtes spontanément proactif-ve ! A l’instar d’une langue étrangère que vous maîtrisez parfaitement, vous pensez proactif et vous agissez proactif.
Vous agissez proactif parce que vous fonctionnez en vertu de Qui vous êtes. Cela fait partie de vous telle une seconde nature. Vous n’avez plus conscience de penser de manière proactive et d’agir en conséquence. Vous ne savez plus que vous êtes proactif-ve parce que vous êtes sur « pilote automatique »… Heureusement que cela va dans le bon sens… votre proactivité !

 

Je vous souhaite le meilleur :-)

Être proactif Nathalie Decottegnie Portrait blog1Nathalie Decottégnie

Experte ès Proactivité

Consultante, Pédagogue,
Conférencière, Auteure

Ouvrage : « A Quoi  pense  une Professionnelle de la Formation en train d’animer un Stage ?«
Roman : « toi ou la vraie vie »

 

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